Love Hina, ohh oui, génial pour ceux qui ne sont pas enclin à virer psychopathe prêt à trucider le pathétique Keitaro ou la navrante Naru ou encore toute la clique de pauvres filles hystèriques .... p'ting, je les tue tous, je les découpe en petits morceaux et oblige la tortue à tout bouffer >_<!Auteur: Ken AKAMATSU
Nb de volumes disponibles : 14 (fini)
Editeur : Pika
Prix public : 6.95
Genre : Shonen
En ce qui concerne Love Hina, on peut trouver que j'ai un propos très dur, certes.
Je l'ai lu, j'ai même acheté les tomes jusqu'au dernier, donc, c'est bien que quelque part, j'ai apprécié de le lire.... sur le moment, oui.
Mais désormais, au vu de mes autres lectures, il est certain que si j'avais su, je n'aurai pas investi dans cette série.
Les personnages y sont caricaturés au possible et malheureusement ne sont pas développés, c'est bien dommage, car ce qui fait Love Hina, ce n'est pas son scénario plus que débile (faut bien avouer, hein! La trame est merdique, tout est prétexte à montrer la petite culotte d'une jeune fille en fleur), mais ce sont ses personnages.
Alors voir Keitaro se vautrer de manière monumentale aprés un méga punch, ok, c'est rigolo la première fois, la seconde fois aussi, allé soyons fou, la troisième fois aussi. Mais quand cela arrive toutes les 2 pages, pour des raisons cousues de fils blancs, on s'en lasse rapidement, très rapidement même.
Le problème de Ken Akamatsu, c'est d'abord voulu faire une série en 14 tomes alors que la moitié aurait été largement suffisante...
Mais revenons aux persos...
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Keitaro: Pathétique, looser, paumé et cancre ... wow, comment ça se fait qu'il ne se soit pas encore jeté sous un train?
Erf, c'est vrai, il est immortel, les filles ont beau le pulvériser, il résiste comme la vermine.
Ce type n'a rien pour lui, si ce n'est éventuellement la naiveté et l'innocente (et encore, même pas puisque c'est un pervers), donc heu la gentillesse?
Ah ouais, c'est sûrement pour ça que toutes les filles tombent raides dingues de lui! Il n'a pas une once de charisme, ni d'intérêt mais il est gentil et serviable .... beuh, mon chien aussi, il est comme ça (nb: mince, zut, j'ai pas de chien, bon celui du voisin alors ^^).
Faudra qu'on m'explique comment on peut être séduite par un type comme ça. Ah mais oui, c'est vrai, il part et quand il revient, paf, transformation, c'est un winner ... hum non même pas, disons qu'il a trouvé sa voie, il est moins paumé, on est content pour lui ^^.
bref, Keitaro = zéro, gros nul, naze intergalactique, au suivant!
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Naru .... ouinnn, Naru, pourquoi suis-je obligée de parler de cette insupportable fille? T_T Mais qui aime Naru?
Naru est une fille super méga belle, mais elle se cache sous de grosses lunettes ringuardes parce que les garçons, ce sont de nuls et que juste Todai compte! "Oh espèce de pervers, c'est de ta faute si je mets des jupes bien trop courtes et qu'on voit ma culotte".
Naru est méga intelligente ... oui ben en tout cas, au sujet de Keitaro, elle manque sérieusement de réflexion ... "Est-ce que je l'aime?" et bouarf, vas y que je te roule dessus avec un 16T.
On en viendrait même à plaindre Keitaro s'il n'était pas aussi minable.
Bref, je ne m'attarderai pas plus sur cette fille dont vous auriez tous envie de baffer si elle se trouvait en face de vous. ;p
- Ensuite, hummm
Motoko, c'est peut-être le personnage qui évolue le plus au cours de l'histoire. Voilà enfin une fille qui a un vrai passé et qui se pose des questions sur son avenir. Au fil de volumes, elle mûrit et se trouvent enfin.
On n'abordera pas l'aspect "Je m'appelle Kenshin, j'ai un sabre qui tue la mort et je vais devenir la plus forte des kendokas pour montrer à ma famille que je suis digne de porter leur nom", parce que bon, une fois de plus,ça prouve la faiblesse scénaristique de l'auteur qui ne parvient pas à garder une ligne claire et définie et préfère se perdre dans des détours risibles.
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Shinobu ... raaaah, j'exécre Shinobu, l'archétype de la femme au foyer dévouée et silencieuse, parfaite avec un balai ou une poêle, qui ne vit qu'au travers des autres, sans personnalité, ni but, ni désir, ni rien... Shinobu est aussi fade qu'un plat de tofu. Elle n'apporte rien à l'histoire, elle évolue à peine (que je suis médisante, elle prend 2 tailles de bonnet), se laisse embarquer sans réagir et sacrifierai tout pour un homme qui ne la regarde même pas. Sans parler de sa conversation digne d'une amibe des profondeurs, même le beurre qui cuit dans une casserole est plus éloquent. "Je m
'apelle Shinobu...".
Shinobu est seulement là pour satisfaire le fantasme masculin de l'épouse au foyer invisible, mais très efficace avec une serpillère!
Shinobu au placard avec tes congénères!
- Hum
Kitsune! Ah bah voila, un personnage sympathique! Sous ces airs de dépravée, il s'agit quand même du personnage le plus mature de la pension. Elle abandonne vite l'idée de séduire "Keitanaze", même si parfois elle revient le titiller un peu. Elle est plus là pour servir de grande soeur, de chaperon, même si c'est la première à partir en live!
- On finit par
Suu ... Suu, toute une histoire, il lui manque clairement une case. C'est le génie, débile au possible mais si douée pour construire des mecchas tortues! Son affection, à la limite de la dépendance, pour les bananes est un mystère, peut-être l'auteur a-t-il voulu que le lecteur l'assimile à un petite singe turbulent... heu ... c'est plutot une foldingo échappée de l'asile.
Et même si ses agissements sont très plaisants au début, ils deviennent très vite très lourds au fur et à mesure que l'histoire avance, jusqu'à atteindre leur apogée au très inutile volume 13.
Bref, un personnage qui se voulait comique et qui se transforme en relouse bouffeuse de bananes!
- Bon, je passe sur Seta, la tenancière du café Haruka, Mutsumi_la cruche_réincarnée (et pourtant, y en aurait des choses à dire au sujet de cette débile profonde dont le crâne ne doit être rempli que de purée de pastèque), Sarah la chieuse ou encore la demi-soeur Kanako avec laquelle l'auteur nous montre une bonne fois pour toute l'étendue de sa perversité et de sa frustration, (mauvaise langue ON: z'avez vu la tête du monsieur, y a de quoi se poser des questionsrooooh non, je suis méchante, il est pas si laid ... si franchement, il est très laid!) comme si nous montrer des culottes toutes les 3 pages ne suffisait pas, il faut en plus qu'il fasse apparaitre une demi-soeur amoureuse de son demi-frère.
Voili voilou, donc Love Hina, faut pas en faire un manga cul(te), ou alors, ok, on vous autorise ce faux pas, mais surtout ne tomber pas dans le piège d'acquérir les autres oeuvres de l'auteur sorties en france, dont je tairais les noms pour ne pas vous tenter!
Dites vous bien qu'il y a bien meilleur (il y a pire aussi, certes).